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Le chemin de la vie

28 septembre 2011

Un combat de tous les jours

Plus d’antidépresseur et déjà un premier combat. Celui contre mon mental. Pas facile de l’apprivoiser celui-ci !

Aujourd’hui, je ne me suis pas senti bien de la journée, alors je tente de coucher dans ces lignes mes ressentis afin de mettre le doigt sur ce qui provoque ce sentiment.  Je sais que c’est lié à l’arrêt de mon antidépresseur, je ne veux pas dire par là, aux effets chimiques indésirables liés à cet arrêt, c’est encore trop tôt après 24h, non, mais plus au côté psychologique de cet arrêt.  Je n’ai plus ma dernière béquille et cela crée un sentiment d’angoisse. Cela vient du fait qu’à chaque fois que j’ai stoppé l’antidépresseur j’ai fini par replonger. J’ai conscience que les circonstances ne sont pourtant pas les mêmes. Entre les fois précédentes et celle-ci, il y a eu un gros travail psychologique, certes pas encore complètement fini, mais plus proche de la fin que du début. Ma vie prend, me semble-t-il une direction plus en accord avec mon moi.

Je stop ma réflexion, car en même temps que j’écris j’ai l’impression de ne pas être dans le vrai.

Il faut que je reprenne les 10 commandements du comment traiter ses peurs et ses phobies.

Le premier commandement est : Désobéir à ses peurs. Pour cela il faut affronter ce qu’elle nous ordonne d’éviter. Tout le problème est de savoir exactement ce qu’elle nous ordonne d’éviter.

Le deuxième est : S’informer vraiment sur ce qui vous fait peur. Qu’est ce qui provoque le symptôme (Angoisse) ? Est-ce l’arrêt de l’antidépresseur en lui-même ? Non. Est-ce la ou les conséquences que peuvent avoir cet arrêt ? Oui.
Quelles peuvent être les conséquences d’un arrêt de l’antidépresseur ? La rechute, mais pas seulement. L’arrêt de l’antidépresseur peut avoir pour effet, dans mon cas précis, d’une prise de conscience plus importante du fait de devoir régler tous les soucis psychologiques, en plus du fait de ne plus avoir à prendre de produits chimiques qui ne sont jamais vraiment bons.
Pourquoi y aurait-il rechute ? Si je venais à ne pas trouver toutes les raisons de ce qui provoque l’état dépressif.
Cette ou ces raisons suffiraient elle à provoquer une crise d’angoisse ? Non, si je n’ai pas peur de ne pas trouver les raisons immédiatement. Il suffira de travailler ces raisons à mesure qu’elles apparaissent, si elles apparaissent.

J’ai donc peur d’une hypothétique rechute, qui serait dû à une hypothétique raison de déclenchement de dépression.

Que d’hypothétiques raisons d’angoisser !!

En fait, après toutes ces réflexions, je m’aperçois que pour le moment, j’ai juste peur de la crise d’angoisse en elle-même.

Le troisième commandement c’est : Ne plus avoir peur de la peur.

Il est normal d’avoir peur d’une crise d’angoisse, surtout des crises aigues, cela travail tellement. La crise d’angoisse je sais comment le gérer, je viens de le faire ! Je n’ai donc pas de raison de la craindre. Il faut accepter cette peur mais à son juste niveau, sans évitement.

Le fait d’avoir fait ce travail vient de me faire redescendre toutes la pression.

Je sens mon ventre qui se relâche, je suis hilare, je me sens de nouveau bien, je crois que je vais bien dormir. C’est tellement bon.

En espérant que mes aventures, mes réflexions, ma façon d’aborder mes problèmes et de les régler puisse être utile à d’autres.

Pour la suite des commandements, j’avais de toute façon prévu de faire un message spécialement là-dessus. Ce sera donc pour un peu plus tard.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

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28 septembre 2011

Un nouveau lien

Voici un Blog que je trouve plein de fraicheur. J'aime y vagabonder.

http://karisma.canalblog.com/

Bonne journée à tous

27 septembre 2011

Jour d'anniversaire

Il est bon de travailler sur les angoisses, sur les peurs, car on a tendance à vite tomber dans la facilité.

Ce matin cela fait 1 mois que je suis entré en guerre contre mes phobies, mes peurs. J’ai donc volontairement voulu me rappeler à leur bon souvenir.

Il y a un mois, je décidais de stopper les anxiolytiques alors que j’étais toujours dans mes crises. Je ne supportais plus l’idée de devoir prendre ces saloperies. Je n’ai pas fait cela sans m’assurer, avant, d’avoir une solution de secours. Cette solution a été de rentrer en guerre contre mes peurs, de les affronter, de ne pas avoir d’évitement. Les 4 ou 5 premiers jours ont été terribles, entre le sevrage de l’axio et le combat contre les peurs, puis cela a fini par se calmer. Je suis même surpris de la facilité avec laquelle j’ai réussi à contrer ces peurs. Il ne faut pas se leurrer, je suis phobique et je le resterais et c’est tant mieux car cela m’oblige à être vigilant avec mes pensées, avec mon mental. C’est un travail quotidien, mais tellement enrichissant.

Aujourd’hui je décide d’enlever la seconde béquille qu’est l’antidépresseur. Je ne fais rien dans la facilité mais c’est comme cela finalement que je progresse le mieux. Je vais peut-être me retrouver face à certain démons. Si c’est le cas, je suis maintenant armé pour les affronter. Cela n’est pas aussi sans avoir fait auparavant tout le travail psychologique dont j’ai parlé dans mes messages précédents.

Dans la thérapie cognitivo-comportementale, qui fait partie d’un de mes gros travaux, il est dit de ne pas éviter, il faut faire face à ses peurs.
Ce matin je suis tombé, en faisant mon blog, sur celui d’une personne atteinte d’un cancer, une de mes phobies. Cela m’a remué les tripes, car la peur étant toujours à l’affut, la moindre occasion est un signe pour elle, afin de repointer le bout de son nez.
Je suis assez satisfait de moi, il faut bien s’auto congratuler de temps en temps, j’ai su immédiatement me poser les bonnes questions.
Dans un premier temps, garder à l’esprit qu’il est normal d’avoir peur, il faut accepter d’avoir peur. Par contre, il faut que cette peur reste à la place qui est la sienne. Quand cette évidence est comprise et acceptée, le travail ne s’arrête pas pour autant.
J’ai cherché la raison pour laquelle cela me remuait les tripes. En fait c’est juste que j’ai eu tendance à me projeter dans cette situation, à imaginer cette maladie, ce que je ferais, et cela, logiquement, ça fait peur. Quel est l’intérêt de s’affliger cela ? Aucun ! Si cela devait arriver il serait bien temps d’y penser et de se poser ces questions. Pour le moment ce n’est pas le cas, alors pourquoi perdre de l’énergie dans des pensées inutiles, négatives et stressantes.
J’ai donc laissé passer ces pensées et naturellement je me suis instantanément calmé. Mon mental est parti dans d’autres considérations bien plus riches et constructives.

Vous allez me dire, était-il utile de s’infliger cela ? Me concernant, je réponds, oui. Cela me permet de m’entrainer sur la façon de réagir. A force cela deviendra instinctif et je ballerai plus facilement les moments ou la peur voudra s’immiscer.

Toujours est-il que je viens de passer une très bonne journée sans angoisses particulières.

En espérant que la vôtre ait été toute aussi bonne.

27 septembre 2011

Histoire sans fin ?

Comme je le disais précédemment, une prise de conscience était apparue. Ces crises d’angoisse son la façon que j’ai de me rappeler à moi-même. Elles ne sont pas là par hasard, il y a un message à comprendre. Mais quel est-il ?

J’ai commencé à faire des recherches sur Internet afin de trouver un thérapeute susceptible de pouvoir m’aider. Je suis tombé sur le site de Monsieur Thierry TOURNEBISE, un site très riche et très instructif, à la portée de tous, que l’on soit initié ou pas. J’ai découvert qu’à 6 kilomètres de chez moi il y avait un type dont les travaux étaient maintenant reconnus du monde de la psychologie. Il fait des interventions dans les hôpitaux, forme le personnel soignant, et forme également des thérapeutes. Je me suis dit, ce mec est génial ! J’ai donc cherché ses coordonnées et l’ai contacté. J’ai pu le rencontrer, non sans attendre car il est très demandé. J’ai fait deux visites de deux heures chez lui. Dans ce laps de temps il m’en avait appris plus sur moi, que tous les psys réunis que j’avais pu rencontrer depuis l’âge de 25 ans et il y en avait quelques-uns. Non seulement j’avais appris des choses mais j’avais pu commencer à régler certaines d’entre elles. Je comprenais que mon mal venait de mon enfance. Problème père fils et mère fils entre autre. J’ai lu beaucoup des productions écrites par Monsieur TOURNEBISE sur son site et j’ai continué à avancer tout seul. Au bout d’un moment j’ai ressenti de nouveau le besoin de voir un thérapeute, je voulais une femme car j’avais toujours eu que des hommes. De plus, je voulais la rencontrer au moins une fois avant de commencer une thérapie avec elle. J’ai passé quelques coups de fils et j’ai rencontré deux femmes. J’ai été séduit par le discours de l’une d’entre elle, sur sa façon de travailler. Je l’ai rencontré une petite dizaine de fois et chaque rencontre se terminait sur un point de réflexion à travailler jusqu’au rendez-vous suivant. Après ces dix rencontres j’avais compris encore beaucoup et je pensais pouvoir continuer le chemin seul.

Il ne faut pas oublié que j’étais, malgré tout, toujours sous traitement. Celui-ci a duré 2 ans et demi dont une année pour diminuer.

Je me sentais très bien, j’avais le sentiment d’avoir eu les réponses que je cherchais sur les causes de mes crises d’angoisse. Malgré tout il restait une crainte, la crainte de la crise d’angoisse en elle-même.

J’ai stoppé totalement mes traitements au mois d’avril 2011. Durant trois mois, il y avait bien des soubresauts de départ de crise, mais j’arrivais à les contenir donc je ne m’offusquais pas, car pour moi c’était toujours mieux que de vraies crises.

Seulement, au début du mois d’août 2011, j’étais en vacances, quand patatraque, nouvelle crise d’angoisse. Une crise moyenne mais une crise tout de même.

A croire que c’est une histoire sans fin.

Pour ceux que cela intéresse : http://www.maieusthesie.com/ c’est le site de Monsieur TOURNEBISE.

26 septembre 2011

Le Piège

Grace au traitement antidépresseur tout a fini par rentrer dans l’ordre, tout va bien, enfin, c’est ce que l’on croit, les crises sont toujours là, mais très minimes et très rares, on s’en accommode, quand on sait l’ampleur que cela peut prendre on s’estime heureux. Puis, vu que les choses n’empirent pas, on finit par décider de diminuer doucement le traitement jusqu’à ne prendre plus que le dosage minimum que permettent ces médicaments. Arrive le jour où on finit par se jeter à l’eau. Fini, plus rien, plus de traitement, après, pour ma part, 3 ans et demi de traitement plein et deux ans et demi pour diminuer et arriver à arrêter. Soit 6 ans de traitement.

Les jours passent, les semaines, une première petite crise sans incidence, puis une seconde quelque temps plus tard, puis une autre, ahh, tient ! Celle-ci était plus forte !  De fils en aiguille au bout d’un an d’arrêt de traitement, retour à la case départ. Que dis-je ! En pire. Les crises sont encore plus fortes, plus violentes, les raisons sont plus nombreuses, l’impression de devenir fou, de ne plus rien maitriser, des idées très sombres traversent l’esprit. C’est de nouveau la panique totale.

La seule différence, est un début de prise de conscience qu’il y a forcément une raison plus profonde à la survenue de ces crises.

Les antidépresseurs et les anxiolytiques m’ont fait oublier de travailler sur les raisons, le traitement était tellement fort. Je me suis fait piéger par cet artifice chimique. Le refus que les choses ne soient pas comme avant, sans les crises, m’ont fait aussi me voiler la face. Je voulais que tout redevienne comme avant, sans avoir à me soucier de rien, sans avoir à me poser des questions sur le pourquoi du comment. Le psychiatre ne m’ayant rien apporté durant cette période, j’avais stoppé les visites à son cabinet, très rapidement.

Toujours est-il qu’il fallait de nouveau faire quelque chose et rapidement avant de commettre l’irréparable. Une petite cure de sommeil, de nouveau sous antidépresseur et Anxios et me voilà reparti. Avec quand même quelques différences. J’avais décidé de travailler plus en profondeur le côté psychologique du problème. J’avais compris que les crises d’angoisse n’étaient que le symptôme, la manifestation qui me rappelait à un problème qu’il me fallait résoudre. Mais quel problème ?

 

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26 septembre 2011

Le commencement

Tout a commencé il y a dix ans, du moins, les manifestations physiques. Une migraine aigue, soudaine, et une crise de panique qui s'en est suivie. Le cœur qui bat à cent à l'heure à tout rompre, les jambes comme du coton ayant du mal à porter, cela tapait si fort et si vite dans ma poitrine, les mains moites, des fourmillements dans le bras gauche. Que se passe-t-il ? Cela fait flipper ! J'ai pensé mourir. La peur ne me quittait plus. Un collègue voyant mon état m'a accompagné chez mon médecin du moment, qui a bien voulu me prendre en urgence. Il m'a fait m'allonger, a pris ma tension, à vérifier mon cœur, à branché un appareil et mis une sorte de capuchon au bout de l’index,  m’a questionné, pour conclure par, "ce n'est rien, vous faite une crise d'angoisse" et il me donne un anxiolytique pour calmer la crise. Ce n'était rien pour lui, mais moi, j'étais toujours dans ma crise, je ne comprenais pas, je n'étais plus dans le présent, j'étais sur une autre planète, la planète angoisse. Je repars de chez le toubib comme je suis venu et je rentre chez moi avec quelques jours d'arrêt afin de me reposer et une ordonnance me prescrivant antidépresseur et anxiolytique.

Il est fou ! Il me laisse partir comme ça ! Je viens de faire un malaise ! C’est forcément que j’ai quelque chose ! Je me retrouve assis sur mon canapé, seul, en plein après-midi à baigner dans mon jus, dans mon angoisse. Au secours ! Venez m’aider ! Je décroche mon téléphone. J’appelle ma mère à mon secours, elle tente de me rassurer et me dit me faire appeler par un ami à elle, qui a été sujet à des crises d’angoisse, afin qu’il m’explique ce qui m’arrive et me rassure.

J’ai finalement passé quinze jours à la maison avant que les antidépresseurs et les anxiolytiques veuillent bien prendre le relais de manière  « efficace ». Durant ces quinze jours je me suis retrouvé trois fois aux urgences. Cela a été un enfer pendant presque dix jours, j’ai cru mourir un nombre incalculable de fois. Cela m’avait épuisé.

Puis avec cette aide médicamenteuse, le cours de la vie a fini par reprendre avec des hauts et des bas, les visites chez un premier psychiatre. Visite qui ne m’apportaient pas grand-chose sur ce qui m’arrivait car je n’étais pas en mesure de comprendre, parce que, pas en mesure d’accepter. Ce qu’était une crise d’angoisse m’avait été parfaitement expliqué, mais comment accepter cet état de fait.

 

 

26 septembre 2011

Introduction

Je me lance. J'ai envie de faire ce Blog afin de partager ce qu'il m'arrive. A quoi bon ? Qui peut se soucier de ce que j'ai à dire ? En fait, je pense, que mon expérience va peut être pouvoir apporter des questionnements, non des réponses, car les réponses chacun les a en soi. Je suis phobique depuis presque dix ans maintenant. Je désespérais de trouver une solution à ce problème à cette souffrance. J'ai fini par trouver et je voudrais en faire profiter le maximum. Car j'ai découvert que je n'étais, hélas, ou heureusement (pour moi), pas le seul dans ce cas.

Ce blog ressemblera peut être à un journal intime, veuillez m'en excuser, c'est la façon que j'ai trouver de partager cette expérience.

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Le chemin de la vie
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