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Le chemin de la vie
26 septembre 2011

Le commencement

Tout a commencé il y a dix ans, du moins, les manifestations physiques. Une migraine aigue, soudaine, et une crise de panique qui s'en est suivie. Le cœur qui bat à cent à l'heure à tout rompre, les jambes comme du coton ayant du mal à porter, cela tapait si fort et si vite dans ma poitrine, les mains moites, des fourmillements dans le bras gauche. Que se passe-t-il ? Cela fait flipper ! J'ai pensé mourir. La peur ne me quittait plus. Un collègue voyant mon état m'a accompagné chez mon médecin du moment, qui a bien voulu me prendre en urgence. Il m'a fait m'allonger, a pris ma tension, à vérifier mon cœur, à branché un appareil et mis une sorte de capuchon au bout de l’index,  m’a questionné, pour conclure par, "ce n'est rien, vous faite une crise d'angoisse" et il me donne un anxiolytique pour calmer la crise. Ce n'était rien pour lui, mais moi, j'étais toujours dans ma crise, je ne comprenais pas, je n'étais plus dans le présent, j'étais sur une autre planète, la planète angoisse. Je repars de chez le toubib comme je suis venu et je rentre chez moi avec quelques jours d'arrêt afin de me reposer et une ordonnance me prescrivant antidépresseur et anxiolytique.

Il est fou ! Il me laisse partir comme ça ! Je viens de faire un malaise ! C’est forcément que j’ai quelque chose ! Je me retrouve assis sur mon canapé, seul, en plein après-midi à baigner dans mon jus, dans mon angoisse. Au secours ! Venez m’aider ! Je décroche mon téléphone. J’appelle ma mère à mon secours, elle tente de me rassurer et me dit me faire appeler par un ami à elle, qui a été sujet à des crises d’angoisse, afin qu’il m’explique ce qui m’arrive et me rassure.

J’ai finalement passé quinze jours à la maison avant que les antidépresseurs et les anxiolytiques veuillent bien prendre le relais de manière  « efficace ». Durant ces quinze jours je me suis retrouvé trois fois aux urgences. Cela a été un enfer pendant presque dix jours, j’ai cru mourir un nombre incalculable de fois. Cela m’avait épuisé.

Puis avec cette aide médicamenteuse, le cours de la vie a fini par reprendre avec des hauts et des bas, les visites chez un premier psychiatre. Visite qui ne m’apportaient pas grand-chose sur ce qui m’arrivait car je n’étais pas en mesure de comprendre, parce que, pas en mesure d’accepter. Ce qu’était une crise d’angoisse m’avait été parfaitement expliqué, mais comment accepter cet état de fait.

 

 

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